Son nom de scène était Jean Gabin

Je ne regarde que rarement la télévision. Je trouve les émissions souvent insipides, sans réel contenu et touchant peu à des sujets qui m’interpellent.
Pourtant cette fois, j’ai fait une petite exception. Hier soir, il y avait un beau documentaire sur la vie, le destin d’un de nos plus grands acteurs, aujourd’hui disparu : Jean Gabin.

J’avais lu un livre sur lui, il y a quelques années de cela et je l’avais découvert. Enfin redécouvert car Jean Gabin, même s’il est mort alors que j’avais un an tout juste, en 1976, avait bercé mon enfance grâce à sa filmographie gigantesque.
Je l’ai donc vu sous un jour nouveau grâce à l’une de ses filles.


J’ai pu en apprendre encore plus hier soir grâce à ce documentaire, bien réalisé, avec des images nouvelles, un angle d’attaque intéressant et pas seulement versé sur l’acteur, mais plutôt sur l’homme.
On a pu ainsi comprendre l’acteur, le jeune premier, le soldat, l’exploitant agricole rejeté, l’éleveur mis au ban, l’acteur qui doute, la star qui connaît une seconde, voir une troisième carrière ! On a vu aussi le père déjà âgé, mais tellement présent.

Gabin n’est plus et pourtant j’ai encore l’impression qu’il est là. Son fils, Mathias, lui ressemble tellement. Sa voix, ses lèvres, son regard…

Cet ours des plateaux, ce patriarche, ce taciturne aura marqué bien plus que son époque. C’est un mythe comme l’on n’en fait plus.
C’était de l’authentique, du brut… Un diamant du 7ème art.